La tension entre les Régions et le gouvernement montait depuis quelques jours. La rupture s’est produite au Congrès d’Orléans le 28 septembre, qui a réuni 1400 élus, fonctionnaires et partenaires des Régions. En cause : la décision du gouvernement de supprimer 450 millions d’euros de crédits pour 2018. « Un vrai scandale », une décision « qui augure mal de la confiance entre l’État et les collectivités », avait indiqué Philippe Richert, encore président de Régions de France. Il a en effet annoncé le 30 septembre qu’il quittait la présidence de la Région Grand Est et de Régions de France.

Sitôt achevé le discours d’ouverture d’Édouard Philippe, les présidents de Région ont annoncé qu’il n’était « plus possible aux Président(e)s de régions de participer aux simili concertations engagées par l’État », dont les États généraux de l’alimentation. Les Régions se disent « néanmoins prêtes à renouer ce dialogue dès lors que le Président et le Premier ministre feront des propositions concrètes pour sortir de l’impasse. »

Jean-Pierre Raynaud maintient l’animation de l’atelier transversal

Contacté par Référence environnement, Jean-Pierre Raynaud, vice-président du conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, a indiqué qu’il maintenait sa participation à l’animation de l’atelier transversal. « J’espère que nous trouverons rapidement une solution afin de réengager le dialogue avec le Gouvernement », a-t-il indiqué. Sur le terrain, les régions n’ont pas annulé leurs débats, à l’instar des Pays de la Loire qui ont maintenu, le 29 septembre à Nantes, leur journée consacrée aux États généraux de l’alimentation.