C’est acté. Les députés ont validé l’intégration de 20 % de produits biologiques dans la restauration collective d’ici à 2022. Cette part est englobée dans un autre objectif : 50 % de produits « durables », à même échéance. Les 30 % restants doivent bénéficier d’un signe d’identification de la qualité et de l’origine, ou d’une mention valorisante ou d’une démarche de valorisation des produits, comme la Haute valeur environnementale. Un amendement proposait de cibler uniquement le grade le plus haut de la HVE : il a été rejeté.

Le rééquilibrage entre protéine végétales et animales, rejeté

Les amendements visant à introduire une plus grande part de repas végétariens ont suscité de nombreuses discussions. Un amendement instaurant un meilleur équilibre entre les protéines animales et végétales dans l’alimentation a été rejeté. Adoptée, en revanche, une expérimentation sur la mise en place d’un plan de diversification des protéines dans les cantines scolaires de plus de 200 couverts par jour.

Favoriser les produits locaux

Autres modifications : la prise en compte des coûts imputés aux externalités environnementales pendant le cycle de vie du produit, en prenant en compte l’impact du transport en termes d’émission de gaz à effet de serre, et la promotion d’une manière générale à « des produits n’ayant pas contribué à la déforestation importée », à l’instar du soja. L’objectif est de favoriser les produits locaux.

L’interdiction de contenants en plastique pour réchauffer les aliments n’a pas été acceptée par l’Hémicycle. À la place, les députés demandent l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique d’ici à 2020.