« Il y a eu des progrès », a martelé Nicolas Hulot lors de son passage sur la matinale de France Inter le 6 juin, où il était notamment interrogé au sujet du vote des députés sur le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation, et des critiques des ONG. Parmi les bons points cités par le ministre de la Transition écologique : la séparation de la vente et du conseil sur les phytosanitaires, le retrait du titane dans les produits alimentaires, un repas sur deux avec des produits bio, de qualité ou de proximité en restauration collective…

Trouver des alternatives au glyphosate avec l’Inra et la FNSEA

Quid alors de l’absence d’interdiction du glyphosate ? « J’aurais préféré que ce soit dans la loi, mais l’objectif n’est pas remis en cause, a-t-il répondu. Nous devons trouver des alternatives avec l’Inra et la FNSEA. » Ajoutant que le gouvernement ira jusqu’au bout sur la sortie des pesticides.

Quid également du rejet de certains amendements sur le bien-être animal ? « Je vais engager une réflexion sociétale plus large sur la question », a expliqué Nicolas Hulot. Il estime que les choses sont en train de changer en profondeur en agriculture, avec l’aide notamment de la FNSEA. « C’est un rendez-vous incomplet, estime-t-il toutefois. Nous avons tout le temps devant nous pour changer les choses. »