États généraux de l’alimentation : la Meunerie sera « force de proposition pour la reconnaissance d’une filière trop souvent ignorée »
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Dans un communiqué du 5 juillet, les entreprises de la Meunerie française ont fait savoir qu'elles souhaitaient contribuer largement aux États généraux de l'alimentation aux côtés de l'interprofession, des associations Intercéréales et de l'Ania (Association nationale des industries agroalimentaires). « Les meuniers s'attachent depuis toujours à fournir, avec régularité, des farines d'excellence, quelles que soient les conditions de récolte ou de marché sans que les consommateurs ne s'aperçoivent de rien, indique Lionel Deloingce, président de l'Association nationale de la meunerie française (ANMF). Nous serons force de proposition pour la reconnaissance d'une filière trop souvent ignorée. »
Malgré les distorsions de concurrence, le poids des taxes ou les aléas climatiques impactant les récoltes, la Meunerie a su maintenir l'emploi et la stabilité de son activité, indique le communiqué. Mais c'est aujourd'hui un secteur fragilisé souffrant de grandes difficultés. Ses principales revendications : allègement de la fiscalité, suppression de la « taxe farine », baisse du coût du travail, accès facilité aux dispositifs de soutien à l'investissement et à l'innovation.