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EGA : l'UIPP veut mettre l'accent sur la pédagogie

Le | Politique

« Avec ses produits conventionnels, bio et de biocontrôle, le secteur de la protection des plantes joue un rôle-clé pour préserver la qualité sanitaire et gustative des récoltes. Si l’objectif des États généraux de l’alimentation est de mieux prendre en compte la demande des consommateurs afin d’aboutir à une offre de qualité tout en rétablissant une juste rémunération pour l’agriculteur, le rôle de notre secteur et les actions que nous menons doivent être mieux considérés. Sans produits de synthèse ou de biocontrôle, des secteurs entiers de production de fruits et légumes pourraient être délocalisés vers d’autres pays hors de l’Union européenne. En absence de traitement sur blé, 15 millions de tonne de récoltes pourraient être perdues en France, soit l’équivalent de la consommation de pain et de farine sur une année.

Les consommateurs veulent mieux connaitre l’origine des aliments, savoir comment ils sont produits et c’est légitime. Des clés de lecture fiables pour évaluer l’impact des pratiques de protection des plantes sur la santé et l’environnement aident à redonner confiance dans l’alimentation, à sortir de la spirale anxiogène. Nous demandons aux pouvoirs publics de s’impliquer dans les actions de communication pour rassurer le consommateur, expliquer et décrypter les données scientifiques, améliorer la connaissance de la réalité de l’agriculture. Nous souhaitons que l’Anses puisse entreprendre une communication pro-active en cas de polémiques. Nos entreprises sont des acteurs à part entière dans les agricultures locales et agissent en co-construction dans le cadre d’une agriculture durable.

L’utilisation des produits est encadrée par des pratiques sécurisées. Notre engagement est de poursuivre nos efforts en matière d’innovation pour répondre aux exigences de chaque modèle de production (bio, sous signe de qualité, appellations d’origine…). »