FCO : le bilan du plan de surveillance du territoire va orienter la stratégie nationale
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En déplacement au Sommet de l’élevage le 7 octobre, Stéphane Le Foll a confirmé que les enseignements du plan de surveillance du territoire initié mi-septembre seraient tirés le 12 octobre. Le Conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cnopsav) s’en emparera ce 13 octobre pour ajuster la stratégie nationale. Avec les 500 000 premières vaccinations, le gouvernement espère limiter la propagation de la maladie, et continue de mettre régulièrement à jour la carte des départements et des communes en zone réglementée. Simplifier les règles de l’Union européenne Stéphane Le Foll a également indiqué faire tout son possible pour que puissent reprendre les exportations des bovins situés dans les zones frappées par la FCO. Face à l’impatience des éleveurs, le ministre affirme faire le maximum. Il admet cependant que les règles actuelles, limitant la circulation des productions animales, sont trop strictes, et a initié des démarches auprès du commissaire de la santé de l’Union européenne pour les alléger. En attendant, les négociations sur les certificats sanitaires se font avec la réglementation en cours. Pour l’Italie, qui constitue un débouché considérable pour les veaux, « la situation est compliquée », admet le ministre. Un accord a été signé pour autoriser l’exportation des animaux, 10 jours après leur deuxième injection de vaccin. Un tel délai oblige les éleveurs à garder sur l’exploitation les animaux 60 jours et pose des problèmes logistiques. Un manque de fourrages lié à la sécheresse Outre le manque de place dans les étables, c’est la faible quantité de fourrages liée à la sécheresse qui inquiète les éleveurs. A ce sujet, « Les aides aux éleveurs seront versées avant la fin de l’année », a annoncé Stéphane Le Foll. La FMSE, le fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale, y contribuera pour un tiers, le reste étant couvert par l’Etat.