François de Rugy : concilier environnement et économie
Le | Politique
« Il y a un avant et un après 2016, pour la filière des semences et l’agriculture en général, a prévenu Thierry MOMONT, président de la section des céréales à paille et protéagineux du Gnis le 4 avril à Paris lors des rencontres des acteurs des semences. Un tiers des exploitations sont proches du dépôt de bilan, un autre tiers le sera en cas de nouvelle année difficile. »
Une alerte destinée notamment à François de Rugy, présent lors de la journée. Vice-président de l’Assemblée nationale, candidat déchu à la primaire de la gauche et soutien d’Emmanuel Macron, il a pris acte de l’appel de Thierry Momont, reconnaissant que l’agriculture « était l’un des secteurs qui pouvait se sentir oublié. » Il entend concilier les ambitions environnementales et économiques : « C’est au politique d’agir, en prenant garde à ne pas entrer dans les clivages simplistes, et surtout néfastes aux avancées. »
Il s’est dit convaincu de l’option prise vis-à-vis des néonicotinoïdes dans le cadre de la loi biodiversité : « Beaucoup voulaient une victoire par KO, dans un sens ou dans l’autre. Ce retrait progressif montre ce que les parlementaires peuvent mettre du pragmatisme dans des sujets épineux. »