La France a recouvré son statut indemne d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) le 27 octobre 2017. Dans un communiqué du même jour, Stéphane Travert se félicite de « cette évolution du statut sanitaire qui va permettre d’obtenir la réouverture des marchés à l’exportation vers les pays tiers pour les volailles vivantes, les viandes de volailles et les produits à base de viande de volailles, notamment le foie gras. » Le Japon a annoncé le 27 octobre qu’il rouvrait son marché aux produits de volailles français.

Pour ce qui est du dispositif d’indemnisation des épisodes antérieurs, les discussions avec la Commission européenne se poursuivent en vue de définir un dispositif conforme au droit européen et permettant de couvrir une partie des pertes de production des filières palmipèdes gras et gallinacées.

Une enveloppe de 20 millions d’euros

Le ministre a également annoncé que le dispositif d’indemnisation des pertes d’exploitation aval pour l’épisode survenu en 2016 pour le H5N1 va être ouvert dans les prochains jours et sera doté d’une enveloppe de 20 M€. Un dispositif de même nature est par ailleurs en cours de discussion avec la Commission européenne pour la crise connue au cours de l’hiver 2016-2017 (H5N8).

La vigilance reste de mise pour l’ensemble des acteurs, rappelle le ministre. Des cas de grippe aviaire ont en effet été récemment déclarés en Suisse, Italie, Allemagne, Bulgarie et à Chypre.

Un campagne d’information est lancée

Une campagne d’information est lancée du 30 octobre au 3 décembre 2017 dans la presse professionnelle pour rappeler l’obligation de respecter ces mesures afin que la France puisse demeurer indemne d’influenza aviaire hautement pathogène. « La biosécurité est un enjeu collectif, indique les services du ministère. Protéger une exploitation, un moyen de transport, c’est protéger la filière dans son ensemble. »