Comme nous l’annoncions dans notre lettre du 15 novembre 2016, le ministère de l’Agriculture a officiellement relevé, le 17 novembre, le niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire de « négligeable » à « modéré » sur l’ensemble du territoire national.

La découverte de nouveaux cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans plusieurs pays d’Europe a alerté les autorités et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Le ministère a également augmenté le niveau de risque dans les zones humides qui concentrent la faune sauvage et qui constituent des arrêts sur la route des oiseaux migrateurs. Dans ces zones écologiques, le risque est désormais qualifié « d’élevé ».

Empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages

Les acteurs concernés doivent donc mettre en place les mesures de biosécurité renforcées définies par l’arrêté du 16 mars 2016. Ces mesures obligent à un confinement ou à des poses de filets pour empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages. L’arrêté impose des contraintes spécifiques pour la chasse. Les rassemblements d’oiseaux (foires, salons) font également l’objet de restrictions.

« Ces mesures obligatoires de prévention sont destinées à nous prémunir de l’introduction en France de ce nouveau virus de l’influenza aviaire », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 17 novembre.