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Interdiction de plus en plus appuyée de la mise en culture d’OGM

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Le lundi 5 mai, la requête des producteurs de maïs auprès du Conseil d'État a été rejetée. L'arrêté pris par le ministre de l'Agriculture interdisant la culture, la commercialisation, et l'utilisation du maïs génétiquement modifié Mon810, est donc confirmé. Les services de l'État sont habilités à encadrer la destruction de toute parcelle implantée avec cette variété, voire à l'effectuer, au besoin. Si cette décision ne concerne que le Mon810, le vote du Sénat, le même jour en fin d'après-midi, valide la proposition de loi déjà adoptée par l'Assemblée nationale interdisant définitivement la mise en culture de toutes les variétés de maïs génétiquement modifié.

L'Association des producteurs de maïs (AGPM), qui avait saisi le Conseil d'État, souligne que ce dernier « n'a pas écarté l'existence de doutes sérieux sur la légalité » de cet arrêté, et ne désarme pas. De son côté, la FNSEA s'interroge sur cette décision, prise alors que « des millions de tonnes de céréales et de soja OGM sont importées en France et en Europe. » Le syndicat agricole souhaite un véritable débat sur le sujet.