Jean-Charles Bocquet prend la direction de l’ECPA, Eugénia Pommaret celle de l’UIPP

A compter du 5 novembre, Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), prendra la direction générale de l’ECPA (European crop protection association), l’organisation interprofessionnelle du secteur de la protection des plantes au niveau européen, à Bruxelles. Il succède à Friedhelm Schmider, qui a dirigé l’association pendant 11 ans. A cette date, il sera remplacé par Eugénia Pommaret. Responsable « environnement » à la FNSEA pendant 20 ans, elle a rejoint l’UIPP en novembre 2012 en tant que responsable suivi des produits et agriculture durable. Elle s’inscrit dans le prolongement de l’engagement de Jean-Charles Bocquet : « j’ai l’intime conviction que nos produits sont utiles aux agriculteurs et qu’ils font partie des outils indispensables mis à leur disposition pour leur permettre de contribuer à la compétitivité de la ferme France », explique-t-elle. Avec une forte connaissance du secteur et des enjeux de société autour de la protection des plantes, Jean-Charles Bocquet souhaite s’appuyer sur le projet Time to change initié par son prédécesseur pour faire reconnaitre le rôle de la protection des plantes dans l’agriculture durable. Le projet Time to change, lancé en 2011, a notamment pour objectif d’impliquer davantage les entreprises dans la mutualisation des actions et la diffusion des bonnes pratiques liées à l’emploi des pesticides. « Dans un contexte réglementaire européen particulièrement complexe et exigeant, nous devons partager avec toutes les parties prenantes les progrès réalisés dans le respect de l’eau, la biodiversité et la santé tout en produisant une alimentation de qualité. Les onze années passées en France, à la direction de l’UIPP, dans un environnement souvent hostile à notre secteur, me renforcent dans la conviction que nous devons tout faire, de manière collective avec la filière agricole et agroalimentaire, pour convaincre nos politiques et la société tout entière que l’Europe est et doit rester une zone agricole compétitive sur l’échiquier international », a-t-il expliqué.