L214, biocontrôle, abeilles, climat, bio… les autres brèves du 10 septembre 2019
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La FAO a annoncé, le 18 août, le décès de son ancien directeur général, Jacques Diouf, à l’âge de 81 ans. Il avait occupé ce poste entre 1994 et 2011. En 2014, il avait été nommé Envoyé spécial de la FAO pour le Sahel et la Corne de l’Afrique. Un prix portant son nom récompense tous les deux ans les personnes ou institutions ayant contribué à améliorer la sécurité alimentaire mondiale.
L’association L214 a publié dans les pages du Monde, le 5 septembre, un Appel contre l’élevage intensif. Le texte a déjà reçu le soutien de plus de 150 personnalités et organisations, telles que Greenpeace, France Nature Environnement ou Sea Sheperd.
La collecte de signatures pour l’Initiative citoyenne européenne (ICE) « Fin de l’ère des cages » prend fin le 11 septembre à minuit. Avec 1,5 million de citoyens mobilisés, elle a d’ores et déjà dépassé le seuil demandé par Bruxelles (un million), qui devra donc a minima se prononcer sur la demande portée par cette ICE, à savoir l’interdiction de l’élevage en cage. Et éventuellement légiférer en la matière.
Le groupe français de chimie fine M2i Life Sciences, présent dans le secteur du biocontrôle, vient de conclure une augmentation de capital de 60 millions d’euros auprès de 5 investisseurs (ADM Capital, Eurazeo Growth, Téthys Invest, Creadev et France 2i géré par RAISE Impact).
La Commission européenne confirme, dans un communiqué du 4 septembre, avoir enregistré l’initiative citoyenne européenne intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ». Conformément à ce qui avait été publié au Journal officiel de l’UE le 14 mai, l’initiative n’a pas été étudiée sur le fond, mais est simplement jugée juridiquement recevable. Les citoyens européens ont un an pour manifester leur soutien.
Autre initiative citoyenne européenne enregistrée le 4 septembre par Bruxelles : « Actions pour faire face à l’urgence climatique ». Ses organisateurs demandent à la Commission de renforcer son action pour répondre à l’urgence climatique de manière à respecter la limite de réchauffement fixée à 1,5 °C, en fixant notamment des objectifs plus ambitieux en matière de climat et d’accroître les moyens financiers dédiés.
La société d’analyse de données Nielsen publie, le 4 septembre, une étude qui établit que le marché du bio reste très concentré. Deux tiers des achats des produits bio relèveraient ainsi de « gros acheteurs de bio » qui ne représentent que 20 % des Français. Ces « gros consommateurs » consacreraient 12 % de leurs dépenses au bio.