La déforestation ralentit dans le monde
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La déforestation a ralenti dans le monde durant la décennie 2000-2010 même si une surface boisée équivalant au Costa Rica, environ 5,2 millions d’hectares, continue à être détruite chaque année. C’est ce que montre un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié le 25 mars. L’enquête, réalisée dans 233 pays et territoires, révèle que 13 millions d’hectares de forêts, contre 16 millions dans les années 90, ont été convertis chaque année à d’autres utilisations ou ont disparu pour causes naturelles. Ces pertes ont été compensées par des programmes ambitieux de plantation dans des pays comme la Chine, l’Inde, les Etats-Unis et le Vietnam. Toutefois, ces programmes arrivant à terme en 2020, la FAO rappelle que des mesures efficaces et permanentes doivent être prises pour éviter un retour à des taux élevés de déforestation.
L’Amérique du Sud reste le continent où la déforestation est la plus forte, avec quatre millions d’hectares par an, suivie par l’Afrique (3,4 millions). L’Asie, à l’inverse, a accru sa surface forestière de 2,2 millions d’hectares par an, grâce aux programmes entrepris en Chine, en Inde et au Viêtnam. L’Indonésie a également réduit son rythme de déforestation, qui a chuté de 1,9 million d’hectares par an dans les années 1990 à 0,5 million dans les années 2000. Le Brésil est passé dans le même temps de 2,9 millions d’hectares de forêts détruits par an à 2,6 millions. En Amérique centrale et du Nord, la surface boisée est restée relativement stable alors qu’elle continue d’augmenter en Europe, « à un rythme toutefois moins soutenu que précédemment », souligne la FAO.