En marge du Sommet mondial qui se tenait à San Francisco du 12 au 14 septembre 2018, réunion mondiale des acteurs non-étatiques pour le climat, le ministre de l’Agriculture a signé la déclaration du « défi mondial pour la santé des sols », remise lors d’un événement sur les sols agricoles organisé par l’État californien.

Ce texte appelle tout particulièrement les collectivités et gouvernements nationaux à structurer leur engagement, en développant notamment des programmes et politiques favorables aux sols. Des actions qui doivent concourir à la mise en œuvre effective des objectifs de l’accord de Paris.

« Pour être efficace et conduire à une réelle transition vers des agricultures plus durables, partout dans le monde, tous les acteurs doivent être mobilisés aux côtés des agriculteurs, afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris, (…) [et permettre] aux agriculteurs de vivre de leur travail et contribuer à la sécurité alimentaire », a ainsi déclaré Stéphane Travert.

Poursuivre l’engagement « 4 pour 1000 »

En s’engageant aux côtés de la Californie, la France explique confirmer « son attachement à faire de l’agriculture une solution pour le climat », notamment par la promotion de l'agro-écologie. Elle avait ainsi lancé, lors de la COP 21, l’initiative « 4 pour 1000 : des sols pour la sécurité alimentaire et le climat », visant le stockage de carbone dans les sols agricoles. Un projet d’ailleurs présenté au Sommet climat se tenant en parallèle à San Francisco.