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La loi sur l’ancrage territorial de l’alimentation accueillie positivement par les députés

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La loi sur l’ancrage territorial de l’alimentation a passé avec succès l’épreuve du vote en première lecture à l’Assemblée nationale le 14 janvier 2016. Adopté à l’unanimité, le texte porte notamment l’objectif de promouvoir les produits biologiques, locaux et de saison dans les restaurations collectives publiques, avec 40 % de produits bios et/ou locaux. Son auteure, la députée EELV Brigitte Allain, se disait confiante, quelques heures avant le scrutin malgré le caractère exigeant de sa proposition. Au cours du travail de rédaction de sa proposition de loi, mais en aussi en amont lors de la mission parlementaire qui lui a été confiée en 2015, Brigitte Allain a en effet pris soin de consulter les services des ministères concernés. Le texte s’articule ainsi avec l’ensemble des politiques en cours. Importance dans les politiques régionales Par cette loi, l’alimentation fait partie intégrante des politiques régionales. Elle confie également à l’observatoire de l’alimentation une nouvelle mission consistant à veiller au développement des circuits courts et de proximité, et établit un label « cuisiné main » pour la restauration collective.

  • Les associations et citoyens sont demandeurs
Jean-Claude Bévillard, le président de France nature environnement, est favorable à ce texte, souhaitant qu’il soit accompagné de la promotion de l’agro-écologie « ainsi que d’une moindre utilisation des pesticides et des énergies fossiles. » En une semaine, Agir pour l’environnement a mobilisé 110 000 signataires sur une pétition soutenant l’adoption de la loi. Selon un sondage Ifop effectué entre les 4 et 7 janvier, 76 % des Français se déclarent plutôt ou tout à fait favorables au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locaux et de saison dans la restauration collective publique.