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L’AGPB au Congrès mondial de la nature « pour y porter la voix des céréaliers »

Le | Politique

Pour la première fois, l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) était présente au Congrès mondial de la nature de l’UICN, le 8 septembre à Marseille. Objectif : montrer la mobilisation des céréaliers pour la biodiversité, mais aussi souligner la réalité, technique et économique, dans laquelle ils évoluent.

L’AGPB au Congrès mondial de la nature « pour y porter la voix des céréaliers »
L’AGPB au Congrès mondial de la nature « pour y porter la voix des céréaliers »

L’Association générale des producteurs de blé (AGPB) présente au Congrès mondial de la nature de l’UICN, c’est une grande première. L’évènement, qui se tient à Marseille jusqu’au 11 septembre, est organisé tous les quatre ans. Depuis la dernière édition, l’AGPB a pris un virage, affirme son secrétaire général adjoint Cédric Benoist : « Notre congrès de Compiègne, début 2019, a été marqué par une orientation forte vers la certification environnementale et l’initiation d'un travail avec l’Office français de la biodiversité. »

Partenariat avec l’Office français de la biodiversité

C’est précisément sur le stand de l’OFB que l’AGPB a fait acte de présence au Congrès national de la nature, ce 8 septembre. Les deux structures ont même mené une intervention commune, le jour-même. « Nous tenions à être présents et il était naturel que nous nous joignons à l’OFB, avec qui nous avons co-rédigé un recueil de bonnes pratiques pour la biodiversité à destination des céréaliers », ajoute Cédric Benoist. Ce document a justement été présenté à l’assistance.

L’AGPB veut porter un message « biodiversité »

« Pour l’AGPB, c’est l’occasion de porter la voix des céréaliers et de ne pas laisser l’enjeu biodiversité aux seules ONG environnementales, afin d’y apporter une dimension réaliste sur l’économie de notre secteur, précise Cédric Benoist. Sans pour autant tomber dans la posture. Nous devons échanger. » Le directeur général et le directeur adjoint « Acteurs et Citoyens » de l’OFB, Pierre Dubreuil et François Omnes, ont validé l’intérêt d'associer les agriculteurs à la définition des bonnes pratiques.

Dans les mois à venir, l’AGPB compte continuer à mettre en lumière ce recueil, « qui doit gagner en visibilité dans nos réseaux, pour que les céréaliers s’en emparent, mais aussi auprès de ceux qui observent notre secteur, pour leur monter notre mobilisation », conclut Cédric Benoist.