Les États généraux de l’alimentation ont mis en lumière l’enjeu alimentaire. Une thématique sur laquelle plusieurs instances se sont penchées, à leur niveau. C’est le cas du Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui s’est prononcé le 19 juin sur un avis consacré aux signes de qualités et d’origine (Siqo). L’une des mesures suggérées est la création d’un label, « en réponse aux attentes des consommateurs. » Sa particularité : cumuler mode de production biologique, origine locale et commercialisation équitable.

Redonner de la visibilité aux signes de qualité et d’origine

Dans la même idée, l’avis adopté prône une évolution des Siqo existant, prenant en compte l’évolution des préoccupations sociétales, et notamment le bien-être animal ou la réduction d’usage des pesticides.

Conscients de la multiplication des labels et étiquettes, le Cese estime que les Siqo perdent en visibilité, noyés par les autres démarches affichées. Les propositions émises pour y remédier : une standardisation des cartouches affichant les logos des Siqo, et une campagne de communication nationale.