Le Giec appelé à se réformer en profondeur
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Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) doit se réformer en profondeur, affirme un rapport commandé par l’ONU. Le document, publié lundi dernier à New York et rédigé par l’InterAcademy Council (IAC - 15 académies des sciences de différents pays), ne remet cependant pas en question la réalité du réchauffement de la planète. Il demande notamment au Giec de renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes et de réformer fondamentalement sa structure de direction. Il recommande une rotation plus fréquente des postes de direction. Les mandats devraient être plus courts. Le rapport suggère également de créer un comité exécutif de 12 membres avec des personnalités dont certaines n’auraient pas de liens avec les sciences du climat afin d'« améliorer sa crédibilité et son indépendance ». Le rapport critique par ailleurs la « lenteur et les réponses inadéquates » du Giec quand il a été attaqué et lui recommande une vraie « stratégie » de communication. Le chef du Giec, l’Indien Rajendra Pachauri, a déclaré dans la foulée que ce serait aux États membres de décider de son maintien dans des fonctions qu’il occupe depuis 2002.