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Le Gnis ouvre sa gouvernance à trois syndicats d’agriculteurs

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Lors de son prochain conseil d’administration, l’interprofession des semences et plants (Gnis) pourrait accueillir de nouvelles organisations au sein de sa gouvernance, dans un esprit d’ouverture souhaité lors de la rédaction du plan de filière.

Le Gnis ouvre sa gouvernance à trois syndicats d’agriculteurs
Le Gnis ouvre sa gouvernance à trois syndicats d’agriculteurs

Le conseil d’administration du GNIS du 24 septembre sera doublement important. Les nouveaux représentants, pour la période 2020-2023, échangeront sur le projet stratégique de l’interprofession à l’horizon 2025. Mais ce conseil sera aussi peut-être synonyme d’ouverture. Dès le 24 septembre, et s’ils le souhaitent, trois syndicats pourront rejoindre la gouvernance du Gnis : la Confédération paysanne, la Coordination rurale, et les Jeunes agriculteurs. Les élus du Gnis avaient inscrit dans leur plan de filière de 2019 leur volonté de s’ouvrir à d’autres organisations. Ils ont donc sollicité l’État pour modifier le décret de constitution de l’interprofession afin de permettre l’intégration au conseil d’administration davantage de représentants des utilisateurs. A ce jour, 41 fédérations composent le Gnis, avec 233 élus répartis en cinq collèges : les sélectionneurs de variétés, les agriculteurs-multiplicateurs de semences, les producteurs de semences, les distributeurs et les utilisateurs de semences. Le Gnis compte aussi désormais un comité des enjeux sociétaux, indépendant, qui intègre des membres de la société civile.