Le Haut conseil des biotechnologies s’adresse au gouvernement pour sortir de la crise
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La démission du Gnis, du syndicat FNSEA, de la FNJA (jeunes agriculteurs) et de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires) du Haut conseil des biotechnologies (HCB) en début d’année, aura précipité le point de situation que le HCB doit rendre au gouvernement. Le HCB a pour mission d’éclairer la décision publique sur les organismes génétiquement modifiés. Une lettre a en effet été remise le 23 avril au premier ministre concernant l’évaluation du fonctionnement du HCB et la stratégie à adopter pour sortir de la crise. Jean-François Dhainaut, président du HCB, souhaite notamment clarifier la mission du comité éthique et l’ouvrir davantage aux experts. Ces démissions montrent la difficulté des parties prenantes à discuter sur le dossier OGM. « Le retour au sein du HCB n’est pas à l’ordre du jour, précise Pascal Ferey, vice-président de la FNSEA. Il faudrait que trois points soient réunis : avoir un premier vice-président du comité économique, éthique et social indépendant (c’est actuellement Frédéric Jacquemart, de France Nature Environnement, ndlr), avoir une présence permanente des parlementaires, que les rapports soient proposés par des experts, et qu’on limite les autosaisines. »