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Les organisations agricoles défendent le maïs OGM

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Le 10 mars, Jacques Beauville, agriculteur à Saubens (31) semait 11 ha de maïs OGM Mon 810. Quatre jours après, un arrêté ministériel en interdisait la culture. Le 6 juin, cet agriculteur a donc été contraint de détruire sa parcelle : celle-ci a, dans la foulée, été ressemée avec du maïs conventionnel. L’AGPM, la FNSEA, Orama, l’UFS et la FNPSMS ont, ce même jour, organisé un rassemblement pour dénoncer « une gestion politique et administrative déplorable et condamnable du dossier OGM par les Pouvoirs Publics ». Ces organisations défendent une « agriculture productive, économique, responsable et respectueuse de l’environnement » et entendent pourvoir utiliser « le progrès technique et les innovations pour contribuer à répondre aux enjeux démographique et alimentaire ».