Les partenaires du projet agro-écologique mobilisés mais parfois divisés
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Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), a examiné la mobilisation de l’ensemble des partenaires concernés par le projet agro-écologique. Le rapport a été publié le 29 novembre 2016.
Un projet aux contours peu compris
D’après les auteurs, les partenaires membres du comité de pilotage national du projet (Copil) et leurs représentants régionaux connaissent mal le périmètre du projet agro-écologique (PAE). Son articulation en différents plans semble également avoir été mal comprise.
Par ailleurs, si tous les partenaires recherchent une multi-performance de l’agriculture, ils n’admettent pas uniformément les objectifs d’autonomie des exploitations, d’étude des interactions biologiques et d’utilisation de services écosystémiques. Les auditeurs, qui ont également joué le rôle de conseillers, ont identifié un déficit de communication institutionnelle. Ils ont suggéré de s’appuyer davantage sur le levier des attentes du consommateur et de l’opinion publique.
Le PAE encadre les actions
L’ensemble des partenaires s’accordent à reconnaître le PAE comme un cadre utile pour accompagner la multiplicité d’initiatives de promotion de l’agro-écologie, jusque là isolées. Les auditeurs ont noté une réelle mobilisation des interrogés, « qu’elle se traduise en actes ou en intentions », essentielle pour la réussite du plan. Le management rigoureux du projet et l’organisation mise en place pour le conduire confèrent d’après eux « une assurance raisonnable quant à l’atteinte de l’objectif de mobilisation des partenaires. » Une condition pour cela : la révision du champ couvert par le PAE afin de le faire davantage coïncider avec le projet politique du ministre.