… les réactions fusent
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L'UIPP dit accueillir « avec sérieux » ce rapport et confirme que « la grande majorité des molécules mentionnées ne sont plus sur le marché », ce qui prouve selon elle que la procédure d'autorisation de mise sur le marché est efficace et protectrice. L'Union des industries de la protection des plantes parle d'une synthèse « fidèle » à l'état de ses connaissances, qui la « conforte dans les actions déjà engagées par elle ces dernières années » dans le domaine de la prévention des risques : école des bonnes pratiques phytopharmaceutiques, campagne de sensibilisation… Elle rappelle par ailleurs que les molécules encore sur le marché et citées dans le rapport ont vu leur encadrement largement renforcé. L'association Phyto-Victimes demande quant à elle que « le législateur inscrive dès à présent aux tableaux des maladies professionnelles du régime agricole toutes les pathologies listées dans cette publication, comme le LNH (lymphome non hodgkinien), pour lesquelles les chercheurs pointent des présomptions fortes ».
Enfin, Générations futures se félicite des recommandations du rapport, qui vont dans le sens de ses revendications. Notamment en ce qui concerne la prise en compte des effets des mélanges et la transparence quant à la composition des produits. L'association en appelle à « une action publique forte et rapide en matière de réduction de l'usage des pesticides et d'exclusion des substances actives suspectées d'être cancérigènes, mutagènes, perturbateurs endocriniens ou neurotoxiques ». Elle souhaite l'interdiction de vente aux collectivités publiques et aux utilisateurs non professionnels.