L’Organisation internationale de la vigne ouvre le dossier des gaz à effet de serre
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L’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (1) s’est donnée une année pour mettre sur pied un protocole international spécifique au secteur viti-vinicole pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES). « L’un des enjeux majeurs, explique Ignacio Sanchez, en charge du dossier à l’OIV, est d’amener les pays à accepter de prendre en compte certains points spécifiques à cette production. » Aujourd’hui, selon les pays, le volet viticole n’est pas systématiquement intégré dans les calculs. Sur les activités « aval » non plus, les limites ne sont pas toujours très claires comme pour le recyclage du verre. Et les pays producteurs veulent que les aspects environnementaux positifs de certaines pratiques puissent être comptabilisés. M.-N. C. C’est le cas pour la barrique dont le bois stocke le carbone ; ou encore pour les bouchons issus des forêts de chênes liège dont la production à un impact positif sur le plan environnemental mais aussi social. Si les différentes discussions techniques prévues dès l’automne se passent bien, l’adoption définitive pourra être envisagée pour le mois de juin 2011 lors de l’assemblée générale de l’OIV à Porto. (1) L’Organisation internationale de la Vigne et du Vin est une structure intergouvernementale composée de 43 États membres auxquels s’ajoutent en qualité d’experts certains territoires et organisations internationales