Menacée par une condamnation européenne, la France se veut mobilisée pour la qualité de l'air
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La Commission européenne a annoncé, le 17 mai, avoir saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs pays européens. La France est concernée, en raison notamment de ses émissions de dioxyde d’azote. Le jour-même, le Gouvernement prenait acte de cette décision à travers un communiqué de Nicolas Hulot.
Une campagne de surveillance des pesticides dans l’air en juin 2018
Le ministre y affirme « sa détermination à accélérer les mesures en faveur de la qualité de l’air » et son intention de présenter, en juin, de nouvelles mesures à intégrer dans la loi « d’orientation des mobilités ». Si les transports sont clairement le cœur de la cible, Nicolas Hulot se veut également ambitieux pour l’agriculture. Nicolas Hulot rappelle par exemple qu’une première campagne nationale « exploratoire » de surveillance des pesticides dans l’air ambiant sera lancée en juin 2018.
Montrer la bonne volonté de la France au niveau de l’UE
Pour montrer sa bonne volonté, Hulot entend faire de la France un porte-étendard de la qualité de l’air en Europe. Il annonce ainsi son intention de peser pour un renforcement de la prise en compte des émissions agricoles d’ammoniac et de particules fines à l’occasion de la réforme de la politique agricole commune. Il souhaite également que l’Europe intègre davantage l’enjeu de la réduction des pollutions atmosphériques dans le fonds européen agricole pour le développement rural (Feader).