Mercosur : arrêt total des négociations demandé par la FNSEA, JA, FNB, CFA, AGPM, CGB et FNPL
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La FNSEA, les JA, et les organisations professionnelles FNB, CFA, AGPM, CGB et FNPL demandent à Emmanuel Macron et à Michel Barnier l’arrêt total des négociations commerciales autour de l’accord de libre-échange du Mercosur, le 21 octobre 2024.
La FNSEA, les JA, et les organisations professionnelles FNB (Fédération nationale bovine), CFA (Confédération française de l’aviculture), AGPM (Association générale des producteurs de maïs), CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) et FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), demandent à Emmanuel Macron, président de la République, et à Michel Barnier, Premier ministre, l’arrêt total des négociations commerciales autour de l’accord de libre-échange du Mercosur, le 21 octobre 2024.
« Il est inconcevable que l’agriculture européenne, durable, soit remplacée par celle d’autres continents dont les pratiques interdites en Europe, sont moins-disantes socialement et environnementalement », déclarent conjointement les organisations. Elles dénoncent notamment que la Commission européenne ignore l’opposition des agriculteurs à cet accord, et les attentes des consommateurs concernant les enjeux économiques, environnementaux et de bien-être animal, en reprenant les négociations en vue d’une ratification de l’accord.
« Aucune mesure de réciprocité n’est incluse »
Les organisations d’exploitants agricoles mettent en avant les conséquences d’une ratification du Mercosur sur les échanges commerciaux : + 99 000 t de viandes bovines, + 180 000 t de viandes de volaille, + 3,4 Mt de maïs, + 180 000 t de sucre, + 8,2 Mhl de biocarburants.
« Cet accord offre des concessions majeures en termes de volumes de contingents, alors même qu’aucune mesure de réciprocité concernant les conditions de production n’est incluse, au détriment de notre souveraineté alimentaire, de nos économies et de la santé du consommateur », indiquent-elles.