Néonicotinoïdes, « ma priorité est la betterave », Julien Denormandie
Le | Politique
Au micro de RTL le 27 août, Julien Denormandie a défendu la dérogation qu’il compte accorder aux betteraviers. Il entend mener une « écologie de progrès ».
La betterave ne fleurit pas avant la récolte et les sucreries sont totalement dépendantes de la culture. Tels sont les arguments avancés par Julien Denormandie qui défendait la dérogation qu’il compte accorder aux betteraviers sur l’usage de semences traitées aux néonicotinoïdes. « Je veux continuer à manger du sucre français. Ma priorité est la betterave », a-t-il répondu sur RTL le 27 août à la question d’accorder ou pas des dérogations à d’autres filières. Le ministre de l’Agriculture entend faire preuve de pragmatisme, notamment sur le dossier du glyphosate, et aller vers « une écologie de progrès qui accompagne les transitions ».
Sur le plan de relance, Julien Denormandie n’a pas indiqué le montant de l’enveloppe qui allait être attribuée à l’agriculture. « Je me suis battu pour que le secteur soit dans ce plan », a-t-il tout juste concédé. Il entend aider la filière à investir, notamment pour moderniser les abattoirs vers davantage de transparence et de bien-être animal.