OGM/pesticides - Incompréhension chronique entre ONG et professionnels
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Réagissant aux avis rendus le 22 octobre par le Haut Conseil des Biotechnologies et l’Anses (voir informations ci-dessus), Greenpeace souligne que « le doute ne doit pas concerner exclusivement l’étude du professeur Séralini », mais aussi celles fournies jusqu’à présent par les industriels. Générations Futures se félicite de la demande de l’Agence de mobiliser des financements publics pour mener des recherches d’envergure sur les effets à long terme des OGM et pesticides. Tout en regrettant « qu’une évaluation systématique » ne soit pas demandée. Des processus d’homologation parmi les plus stricts au monde IBV (Initiatives biotechnologies végétales, qui rassemble semenciers et industrie de la protection des plantes) interpelle pour sa part le gouvernement sur sa demande de remettre à plat les procédures réglementaires relatives,« lesquelles, acceptées par la France dans le cadre du processus décisionnel européen, sont parmi les plus strictes du monde. » Le montant des données brutes fournies aux autorités compétentes par les industriels évolue entre 50 et 100 millions d’euros pour un OGM et 200 millions d’euros pour un pesticide, précise l’IBV, qui conclut, « si les industriels proposent, ce sont les autorités compétentes qui disposent ». L’Association Française des Biotechnologies végétales demandent pour sa part au gouvernement d’engager une campagne de communication « pour rassurer les consommateurs qui ont été inquiétés, à tort, par des discours de dramatisation ».