Perturbateurs endocriniens : l’ONU et l’OMS appellent à renforcer les recherches
Le | Politique
Selon une étude publiée le 19 février par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de nombreuses substances chimiques synthétiques aux effets perturbateurs du système endocrinien encore non testés pourraient avoir de graves conséquences sanitaires. D’où la conclusion d’entreprendre davantage de recherches pour mieux comprendre les liens qui existent entre les perturbateurs endocriniens chimiques présents dans de nombreux produits domestiques et industriels, dont les pesticides, et plusieurs maladies et troubles de la santé. Les deux organisations recommandent des évaluations plus exhaustives et de meilleures méthodes de tests. Rappelons qu’en France, le gouvernement s’est engagé, dans le cadre de la feuille de route pour la transition écologique, à ce qu’un groupe de travail élabore, d’ici à juin 2013, une stratégie nationale portant sur tous les volets concernés par cette question : recherche, expertise, information du grand public et réflexion sur l’encadrement réglementaire.