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Perturbateurs endocriniens : Nicolas Hulot compte rester ferme

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Questionné sur les perturbateurs endocriniens lors d’un entretien avec BFMTV/RMC, le 23 juin 2017, Nicolas Hulot a souligné que la France resterait ferme. Le ministre de la Transition écologique et solidaire a rappelé que sa première action a été de demander le report du vote sur la proposition de la Commission européenne. Une proposition qu’il a qualifiée d'« insuffisante ». « La Commission européenne a fait des progrès, mais il y a des exonérations dans le texte de définition des perturbateurs endocriniens qui, en l’état, sont inacceptables. » Des négociations sont en cours avec l’Allemagne pour espérer trouver une position commune. « Je m’y emploie, j’ai jusqu’au 4 juillet », date prévue pour le vote des Etats membres.

Loups : un schéma pour les quatre prochaines années

 

Sur les loups, le ministre a précisé que les deux tirs de défense supplémentaires qu’il a rendu possibles ne sont autorisés que « dans des circonstances très précises et sous l’autorité d’un préfet coordinateur. » « Ce qui m’intéresse, a-t-il ajouté, c’est de remettre tout le monde autour de la table » pour engager « une remise à plat du dispositif » et « codéfinir ensemble, avec les éleveurs d’un côté et les ONG de l’autre, un schéma pour les quatre prochaines années, et qui démarrera à partir du 1er janvier 2018. » Pour le ministre, chacun doit accepter « que le pastoralisme et le loup doivent trouver une solution. » Il dit compter sur une « intelligence collective ».