Peste des petits ruminants : 45 pays pressent la communauté internationale à agir
Le | Politique
Le 7 septembre, plus de 45 pays ont réitéré, à Bruxelles, leur engagement en faveur de l’éradication mondiale de la Peste des petits ruminants (PPR) d’ici à 2030. Ils ont également appelé les partenaires ressources et la communauté du développement à combler le déficit financier de près de 300 millions d’euros du Programme mondial d’éradication de la PPR.
Après avoir été détectée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1942, la PPR s’est propagée à plus de 70 pays en Afrique, au Proche et Moyen-Orient et en Asie. En décembre 2016, la première épidémie signalée chez les ovins et caprins a été observée en Mongolie avant d’atteindre l’Union européenne en juin 2018, avec un tout premier cas signalé en Bulgarie.
Près de deux milliards d’euros de perte
La maladie serait à l’origine de plus de 1,8 milliard d’euros de pertes économiques chaque année. José Graziano da Silva, directeur général de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), estime ainsi que les ressources financières déployées s’avèrent un investissement nécessaire. « Les petits ruminants constituent la première ressource de 300 millions de personnes, argumente-t-il. Si nous ne luttons pas contre la propagation de la PPR, la maladie contribuera à aggraver la pauvreté, la faim et d’autres formes de malnutrition. »
Or, selon la FAO, « la maladie est facilement évitable grâce à l’aide de vaccins abordables qui peuvent être administrés à faible coût. »