Peste porcine : Stéphane Travert renforce les mesures de prévention
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Les réunions s’accélèrent depuis la détection, le 13 septembre, de la peste porcine africaine (PPA) en Belgique. Le 2 octobre, Les représentants de la filière porcine et des chasseurs se sont réunis au ministère de l’Agriculture. Stéphane Travert a demandé la suspension de toute activité forestière dans la zone d’observation renforcée, au-delà de la suspension de la chasse. La mise en place de dispositifs visant à prévenir les mouvements de sangliers depuis la zone infectée belge vers le territoire national est en cours d’étude.
Biosécurité dans les élevages
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) poursuit ses travaux sur la propagation de la PPA. Ils doivent notamment aboutir à des mesures renforcées en matière de biosécurité des exploitations. « Ils feront l’objet de contrôles stricts », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 2 octobre. Qui appelle à poursuivre la vigilance collective. « Chacun à son niveau, éleveur, transporteur, chasseur, doit faire preuve de la plus grande responsabilité pour conserver notre statut indemne de peste porcine africaine », a indiqué Stéphane Travert.
133 communes en observation renforcée
La peste porcine africaine a été détectée en Belgique sur des sangliers le 13 septembre dernier, à une dizaine de kilomètres de la France. Un plan d’action été mis en œuvre dans les quatre départements frontaliers des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et de la Meurthe et Moselle. Une zone d’observation renforcée couvrant 133 communes a été ainsi délimitée, avec une interdiction de la chasse et des lâchers de grands ongulés, une surveillance active de la faune sauvage mise en œuvre, ainsi que des mesures de biosécurité dans les élevages.
La maladie, originaire d’Afrique, est présente depuis près de cinq ans dans plusieurs pays d’Europe de l’Est. Le virus se transmet d’un animal à un autre, mais peut également se disséminer par des mouvements de véhicules, de personnes en provenance de zones infectées ou par l’intermédiaire de denrées alimentaires.