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Plan de développement durable de l'apiculture : le ministère de l'Agriculture annonce des avancées

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Stéphane Le Foll avait lancé le Plan de développement durable de l’apiculture en 2013, avant de le renouveler en 2015. À quelques semaines de la fin de sa mission, le ministre a communiqué deux des avancées récente de ce Plan, le 27 avril.

Orienter les projets locaux vers les plantes attractives pour les abeilles

Le ministère précise ainsi que FranceAgriMer, l’Institut de l’abeille (Itsap) et la filière horticole ont conduit un important travail, en partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et la société nationale de l’horticulture française (SNHF). L’objectif de cette collaboration : établir une liste des plantes nectarifères et pollinifères, attractives pour les abeilles et pollinisateurs. Un préalable à diverses actions à suivre.

Cette liste sera en effet diffusée auprès des collectivités territoriales, pour les aider à choisir les espèces végétales lors de projets construits. Les régions sont également concernées : cette liste sera un élément de promotion des cultures protéagineuses mellifères dans le cadre des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEc).

Un dispositif de formations pro et loisir

Concernant la formation et l’évolution des métiers de l’apiculture, le ministère précise que le Certificat de spécialisation « apiculture » sera mis en place pour la rentrée 2017. Cette formation spécialisée et diplômante d’environ 600 heures s’adresse aux professionnels. Parallèlement, un Mooc, module de formation ouvert en ligne, est en cours de développement sur le thème « abeilles et environnement ».

Enfin, la création du « Certi-api », charte de qualité pour les apiculteurs de loisirs, a été formalisée par la signature d’une convention entre le ministère, l’Acta, l’Itsap et FranceAgriMer. Ce dispositif repose sur un référentiel de formation d’une durée de 60 heures, une mallette pédagogique et des formateurs ayant suivi une formation type de quatre jours. Les formations seront portées par les quelque 200 ruchers écoles de France.

Se félicitant de ces évolutions, Stéphane Le Foll commente ces avancées en réitérant son souhait de voir la filière apicole se structurer autour d’une interprofession.