Plan de relance, la première vague d’aides est lancée
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Le conseil d’administration de FranceAgriMer a examiné les décisions permettant de mettre en œuvre plusieurs mesures représentant au total une enveloppe de 455 millions d’euros. Elle seront disponibles dès la fin novembre et concernent l’équipement des agriculteurs, la structuration des filières, les protéines végétales et les abattoirs.
Les premiers guichets pour obtenir des aides dans le cadre du plan de relance ouvrent fin novembre. C’est ce qu’à annoncé le ministère de l’Agriculture le 17 novembre. Le conseil d’administration de FranceAgriMer, réuni ce même jour, a validé quatre mesures pour un total de 455 millions d’euros, soit un peu plus d’un tiers de l’enveloppe de 1,2 Md € dédiée à l’agriculture et l’alimentation dans le plan de relance. Les mesures concernent les trois objectifs du plan : la souveraineté alimentaire, la résilience des exploitations et la transition agroécologique.
Réduire les intrants
205 M€ d’aides pour l’investissement dans du matériel pour la transition agroécologique et le changement climatique seront disponibles en janvier. 135 M€ sont destinés à la conversion des équipements, notamment pour limiter l’usage des produits phytosanitaires ou pour améliorer l’épandage des effluents d’élevages comme fertilisants. 70 M€ sont consacrés au matériel de prévention contre les aléas climatiques : lutte contre le gel, filets paragrêle, stockage de l’eau à la ferme, amélioration de l’irrigation, etc. Les agriculteurs pourront choisir leur matériel dans un catalogue dédié.
Par ailleurs, un appel à projets pour la structuration agricole et alimentaire sera lancé fin novembre, pour une enveloppe de 50 M€. Objectif : accélérer la transformation du secteur pour créer de la valeur ajoutée et améliorer la performance environnementale. Seront concernés, par exemple, des investissements en matière d’équipement ou des moyens pour améliorer les connaissances des marchés.
Le plan protéines annoncé dans les prochains jours
Par ailleurs, 130 M€ sont dédiés à la modernisation des abattoirs : améliorer la protection des animaux et le respect des réglementations sanitaire et environnementale, renforcer la compétitivité des filières et participer au maintien de l’emploi à moyen terme au travers de la modernisation des outils d’abattage et enfin, former à la protection animale. Un budget qui n’englobe pas les mesures sur la biosécurité dans les élevages.
Le plan protéines végétales devrait être dévoilé dans les prochains jours, a promis le ministère. Deux dispositifs feront l’objet de précisions ultérieures : la structuration des filières et une aide à l’investissement dans des équipements spécifiques permettant la culture, la récolte et le séchage d’espèces riches en protéines végétales et dans des semences de légumineuses fourragères.
Les guichets pour obtenir ces aides ouvriront jusqu’en janvier. Le ministère traitera les demandes au fil de l’eau en 2021 et 2022.
Le conseil d’administration de FranceAgriMer se réunira le 27 novembre pour valider d’autres mesures financières du plan de relance.