Plan Ecophyto 2018 : les réactions
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__Orama__, tout en restant vigilante sur son application concrète, prend acte du réalisme dont est empreint ce plan Ecophyto. L’association des producteurs grandes cultures souhaite toutefois que « les pouvoirs publics se comportent avec résolution quant aux moyens de production dont doivent disposer les exploitants ». Orama demande ainsi que des homologations définitives puissent intervenir en matière de traitement de semences (Cruiser, Poncho, Fipronil,Gaucho), que la clause de sauvegarde française sur le maïs MON 810 soit levée et que le Gouvernement fasse preuve d’une détermination sans faille pour qu’à Bruxelles, la révision de la directive CE/91/414 n’aboutisse pas à mettre les agriculteurs dans des impasses techniques en faisant disparaître un grand nombre de produits ». __L’UIPP (Union des industries de produits phytosanitaires)__, amène quelques nuances en rappelant que « l’objectif de réduction de 50 % est conditionné à la mise au point et à la diffusion des méthodes alternatives ». L’UIPP souhaite également que la mise en place d’indicateurs de risques et d’impact des applications se fasse au plus tôt, afin de mesurer rapidement les résultats des progrès accomplis. L’UIPP se félicite toutefois « du renforcement des actions visant à une meilleure sécurisation des pratiques par la formation et la qualification des professionnels impliqués dans la préconisation et l’utilisation des produits ». Quant à Jean-Claude Bévillard, secrétaire national de __FNE (France Nature Environnement)__, chargé des questions agricoles, il estime qu’ « une volonté politique apparaît pour réduire l’utilisation des pesticides, et ce plan est globalement satisfaisant. Il est essentiel désormais d’assurer le suivi de cet objectif de réduction » D.M.