Près de 100 indicateurs pour évaluer l'agro-écologie en France
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Présidé par Bernard Chevassus-au-Louis, le Comité d’évaluation de la politique agro-écologique, opérationnel depuis avril 2015, s’est rassemblé à six reprises depuis. Au fil des séances, ses membres ont planché sur une liste d’indicateurs pour mesurer la prise en compte de la politique agro-écologique impulsée par Stéphane Le Foll depuis 2012. Un rapport daté de décembre, et rendu public le 7 mars, dresse un état des lieux. 94 indicateurs ont été définis pour mesurer la performance, l’impact et la réalisation.
Un vingtaine d’indicateurs non-définies ou non-renseignées
À ce stade, 41 indicateurs de performance, ou de résultats ont été identifiés, en plus de 31 indicateurs d’impact. Tous ne sont toutefois pas clairement « définis » : parmi les 16 données dont les modalités ne sont pas encore à préciser, on trouve par exemple les indicateurs de performance « part d’infrastructures agro-écologiques (IAE) dans les terres arables » ou « part d’alimentation animale produite à la ferme dans les élevages de porcs et de volailles », ou encore les indicateurs d’impact « transmissibilité de l’exploitation » et le très sensible « santé et de bien être animal ».
Par ailleurs, 22 « indicateurs de réalisation », recensent les actions en place. Si le Comité propose son avis à leur sujet, c’est le ministère de l’Agriculture qui est chargé de leur suivi. Six d’entre eux ne sont pas encore définis ou renseignés pour 2015, année de référence du rapport.