Ressources phytogénétiques : les États-Unis signent le Tirpaa
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Les États-Unis ont rejoint le Traité international sur les ressources phytogénétiques (Tirpaa), portant le nombre de signataires à 143. D’après la FAO, les États-Unis détiennent l’une des plus importantes collections de gènes publiques : 576 600 adhésions végétales y sont documentées.
En signant ce traité, les États-Unis acceptent de rendre disponible à tous la diversité génétique des espèces cultivées entreposées dans leurs banques de gènes et les informations qui s’y rapportent. Le tout en garantissant à chacun un partage juste et équitable de l’ensemble des bénéfices financiers qui pourraient en découler.
64 espèces sont aujourd’hui concernées par ce traité, couvrant 80 % de l’alimentation mondiale, d’après la FAO. Pour les autres semences et autres espèces, le protocole de Nagoya prévoit des accords bilatéraux, et non multilatéraux comme le Tirpaa. En France, un décret publié fin 2015 identifiait les ressources dites patrimoniales, intégrées dans la collection nationale, et pouvant donc rentrer dans le cadre du Tirpaa. Une structure de coordination nationale avait été créée au sein du Geves (1) (http://reference-appro.com/eclairage-le-geves-accueille-la-structure-article-11536.html) afin d’assurer le suivi de ces collections.
(1) Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences
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