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Retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat : « une injure à l'avenir », s'indigne Nicolas Hulot

Le | Politique

C’est l’indignation générale. Donald Trump a annoncé le 1er juin le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. La raison invoquée ? Protéger l’Amérique et ses citoyens. Le Président américain estime que l’accord pourrait coûter 2,5 millions d’emplois d’ici à 2075 et qu’il pénalise donc son pays.

« Une solidarité universelle »

« Cette décision, c’est une injure à l’avenir », a réagi Nicolas Hulot sur son compte twitter, même s’il estime que « l’accord de Paris n’est pas mort ». Le ministre de la Transition écologique veut rester positif : « Je pense qu’il y a un axe autour de la solidarité universelle qui va se créer, a-t-il indiqué le 2 juin sur Europe 1. Peut-être un axe inattendu entre l’Europe, la Chine, l’Inde y compris aux États-Unis. »

Les États de New York, Californie et Washington, ainsi que plusieurs villes, comme Pittsburg, ont en effet annoncé qu’ils formaient une « alliance pour le climat » malgré la décision du président américain.

Deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre

Reste que cette position est une très mauvaise pour la planète puisque les États-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine, et qu’elle annonce le ton de la place qu’entend occuper le Président américain sur la scène internationale.

Barack Obama avait signé le texte émanant de la COP 21, qui fixe l’objectif d’un réchauffement contenu à 2 °C. Il engage les pays signataires dans un accord juridiquement contraignant, même si aucune pénalité n’est prévue en cas de non respect des contributions, et prévoit une révision tous les cinq ans, avec une ouverture pour une première discussion en 2018.

Les réactions de la communauté internationale sont évidemment nombreuses, toutes choquées par la posture américaine.