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Ségolène Royal se penche sur le financement des projets de recherche relatifs à la biodiversité

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Alors que la France se prépare activement à accueillir en décembre 2015 une conférence internationale cruciale sur le changement climatique, Ségolène Royal a réuni, jeudi 6 novembre à Paris, les experts français impliqués dans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et ceux récemment sélectionnes pour contribuer à la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystèmiques (Ipbes, pour Intergovernmental platform on biodiversity and ecosystem services). C’était la première fois que les deux communautés scientifiques, climatologues et spécialistes de la biodiversité, se rencontraient pour mettre en lumière les interactions entre leurs domaines respectifs à quelques semaines de la tenue de la Conférence environnementale qui se tiendra les 27 et 28 novembre à l’Elysée. Soutien financier A cette occasion, la ministre de l’Ecologie a annoncé un soutien financier aux projets de recherche relatifs à la biodiversité. Ainsi, début 2015, Ségolène Royal réunira, en partenariat avec la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, une conférence financière sur les projets de recherche. Elle prévoit aussi l’organisation d’un colloque européen sur les sciences participatives en matière de biodiversité. «  Les programmes d’investissement d’avenir doivent contribuer à soutenir les projets de préservation et de valorisation de la biodiversité. Je ferai en sorte qu’ils soient réellement et rapidement mobilisés », a-t-elle par ailleurs indiqué. Les mesures que prendra le Gouvernement à la suite de la Conférence environnementale, les 27 et 28 novembre, devraient en particulier viser à renforcer les synergies entre politiques de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité. « Le changement climatique détruit la biodiversité, la biodiversité peut atténuer les effets du changement climatique sur les forêts, les mangroves, les coraux… », a rappelé la ministre de l’Ecologie, soulignant que « nous risquons de vivre la 6ème crise d’extinction massive de l’histoire de notre planète », c’est-à-dire une extinction de plus de 75 % des espèces en un laps de temps court à l’échelle géologique. Par ailleurs, le projet de recherche du Muséum National d’Histoire Naturelle intitulé « 65 millions d’observateurs » sera financé par le programme des Investissements d’Avenir au titre de l’amélioration des connaissances à hauteur de 4 millions d’euros.