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Séparation de la vente et du conseil phytosanitaire : au Space, les distributeurs choisissent le conseil

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Alors que les agriculteurs sillonnaient les allées du Space, du 11 au 14 septembre à Rennes, les députés débattaient du projet de loi issu des États généraux de l’alimentation, Égalim. Un point alimentait plus particulièrement les discussions chez les dirigeants des coopératives et des négoces agricoles : la séparation, capitalistique ou pas, de la vente et du conseil des produits phytosanitaires. « Nous sommes dans le brouillard, nous ne savons pas ce qui va ressortir », reconnait Sarah Deysine, responsable communication d'Agrial.

Assurer d’abord la traçabilité des productions

Difficile en effet de prédire l’issue des débats, tant les allers et retours ont été nombreux entre les députés et les sénateurs. Mais, pour la Cavac, s’il faut choisir, l’option est claire : ce sera le conseil ! « Nous avons développé des filières de qualité, avec des marques, où nous garantissons la transparence : impossible de ne pas réaliser le conseil, insiste Jean-Marie Gabillaud, vice-président de la Cavac. Même si la coopérative a pourtant investit dans la logistique et le transport des produits phytosanitaires. » Sans vouloir s’avancer trop fortement sur le sujet, Terrena indique qu’elle suivra cette même stratégie si un choix s’imposait. « Entre la vente et le conseil, nous garderons le conseil, insiste également Benard de la Morinière, vice-président de Triskalia. Notre enjeu est bien d’accompagner les exploitants vers des mutations plus complexes et d’assurer la traçabilité de notre production. »