François Hollande et Stéphane Le Foll ont salué, le 25 février au Salon de l’agriculture, l’action de quatre porteurs de projets autour de la bioéconomie (voir encadré). Ils montrent qu’il est possible de passer d’une économie fondée sur les ressources fossiles à une économie décarbonée fondée sur la biomasse.

L’évènement se tenait sur le stand du ministère de l’Agriculture. Le Président et son ministre ont rappelé l’importance du secteur dans le développement économique de la France : près de 1,9 millions de personnes sont engagées directement dans les activités de la bioéconomie et 80 % du territoire est concerné, selon le ministère de l’Agriculture.

Cinq grandes propositions

Au regard du rôle du maïs et du blé, capables, grâce à leur photosynthèse, de capter le carbone atmosphérique pour le transformer en biomasse au service de la bioéconomie, l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) et l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) ont présenté le 26 février le livre blanc « La bioéconomie céréalière ». Il s’articule autour de cinq propositions :

• disposer d’une céréaliculture performante, bénéficiant de tous les leviers de progrès,
• préserver les terres arables,
• valoriser davantage la production de bioénergie et de matériaux,
• prendre en compte les bénéfices de la bioéconomie dans les politiques publiques,
• faire de la bioéconomie la clé d’une croissance économique nouvelle.

Les quatre porteurs de projets salués par François Hollande

• Timothée Boitouzet, fondateur de la start-up Woodoo, concepteur de bois transparent.
• Florian Christ, agriculteur, producteur de biogaz agricole par méthanisation.
• Isabelle Ghestem, coordinatrice « Énergie » à la Chambre d’agriculture de l’Eure, présentant la filière chanvre et la diversité de ses valorisations.
• Yvon Le Hénaff, vice-président du pôle industries et agro-ressources, présentant la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle.