Annoncée le 6 janvier lors du séminaire sur l’initiative 4 pour 1000 , la stratégie nationale bioéconomie a été officiellement présentée par Stéphane Le Foll le 18 janvier.

Son objet ? Remettre la photosynthèse et le vivant au cœur de notre économie. Le ministre de l’Agriculture souhaite mobiliser davantage et durablement la biomasse, issue de la ressource renouvelable et gratuite qu’est l’énergie solaire. Et optimiser son utilisation afin de répondre aux besoins alimentaires et non-alimentaires des Français.

La biomasse, un levier pour détacher l’économie des énergies fossiles

Concrètement, la bioéconomie correspond à la production et à la transformation de biomasse d’origine agricole, forestière, marine ou issue de déchets. Ces ressources peuvent être utilisées à des fins alimentaires, énergétiques ou en tant que matériaux biosourcés comme le lin, le chanvre, le bois, etc.

Selon Stéphane Le Foll, l’émergence de ce modèle économique est une opportunité pour se détacher des énergies fossiles au profit du carbone renouvelable, tout en assurant la préservation des écosystèmes producteurs de matière première et le stockage de carbone.

La gouvernance des usages de la biomasse

La mise en place de la stratégie bioéconomie à l’échelle nationale doit garantir une cohérence à l’ensemble des démarches engagées et éviter les conflits d’usage liés à l’utilisation de la biomasse. Elle sera assortie d’un plan déclinant les actions concrètes à mettre en œuvre, que doit éditer un comité stratégique formé des pouvoirs publics, des secteurs professionnels concernés et de la société civile.