Lors de son déplacement dans l’Allier le 29 août, Stéphane Travert a précisé sa feuille de route pour améliorer le bien-être animal. S’il avait déjà présenté les grandes lignes le 20 mars dernier, les débats en cours sur la loi issue des États généraux de l’alimentation, Egalim, ont permis de peaufiner certains éléments. Le ministre articule les actions en cinq axes : innover, accompagner, former, contrôler et sanctionner.

Fin du broyage des poussins et de la castration des porcs

Quelles sont les nouveautés ? Stéphane Travert a évoqué des travaux de recherche en cours pour aider les professionnels à améliorer leurs pratiques, notamment pour sortir de la pratique du broyage des poussins d’ici à 2024. Il a également indiqué avoir pris des engagements avec la filière porcine concernant la castration des porcs. Un plan devrait être annoncé fin 2018.

Le ministre a rappelé l’objectif de limiter à 50 % la proportion d’œufs de poules issus d’élevages en cages d’ici à 2022. En ce qui concerne la filière de la viande bovine, il appelle à modifier le cahier des charges Label rouge, afin qu’il prenne davantage en compte le bien-être animal.

Il a insisté sur ce qui a déjà été réalisé, à savoir la création d’un centre de référence sur le bien-être animal piloté par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). Un projet initié par le gouvernement précédent et mis en place fin 2017.