« Sur les retenues d’eau, nous ne nous interdisons rien », Bérangère Abba, secrétaire d’État à la biodiversité
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Un débat sur le fonctionnement des agences de l’eau était organisé, le 25 janvier au Sénat. À l’approche de l’aboutissement du Varenne de l’eau, Éric Gold, sénateur du Parti radical de gauche (Puy-de-Dôme), a tenu à aborder la question des retenues d’eau. « Nous constatons des divergences d’application des politiques publiques menées par les agences de l’eau, selon les bassins versants, a-t-il affirmé. Ces retenues ne font pas l’objet d’une même doctrine et ne bénéficie donc pas des mêmes financements ici ou là, ce qui accentue les tensions locales. »
Dans sa réponse, Bérangère Abba, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la biodiversité, s’est dans un premier temps contentée de rappeler que le Varenne a pour objectif, entre autres, de simplifier le montage des projets de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE). Manifestement guère satisfait, Éric Gold a insisté sur le sujet des retenues d’eau, exprimant son souhait de voir les agences porter des décisions « innovantes et pragmatiques, libres de tout raisonnement dogmatique ». Bérangère Abba s’est alors davantage mouillée et a entrouvert une porte : « Nous ne nous interdisons rien, dès lors que l’on ne met pas en péril nos ressources en eau et que l’on priorise les usages. […] Nous avons besoin de recourir à tous les moyens mobilisables, y compris le stockage, lorsque c’est possible. »