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Tech&Bio 2019 et bien-être animal, Guillaume prévoit « de très grosses annonces » pour bientôt

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Local de l’étape, le ministre de l’Agriculture a longuement arpenté les allées du salon Tech&Bio, dans la Drôme, le 19 septembre. S’il n’a pas manqué de souligner, au gré de son tour de stand, l’excellence de la filière bio française, ni de rappeler l’objectif de voir 15 % de la SAU en bio d’ici à 2022, à travers le plan Ambition bio porté par son ministère , Didier Guillaume n’a pas fait d’annonce concernant cette filière.

Lors d’un point presse improvisé, il a en revanche abordé différents sujets d’actualité. Et notamment évoqué de prochaines « très grosses annonces » de sa part concernant le bien-être animal. S’il n’a pas donné de précision, il a toutefois expliqué vouloir « mettre fin au broyage des poussins », et confié pour cela son espoir de passer par le sexage des œufs pour sélectionner uniquement des femelles dans les filières pondeuses.

Prédation, Ceta et Mercosur…

Didier Guillaume a ouvert également le dossier de la prédation, expliquant être soucieux aussi du « bien-être des éleveurs ». « Je me suis battu pour instaurer les tirs d’effarouchement dans les parcs naturels. Nous n’avons jamais eu de taux de prélèvements aussi élevés. Et s’il faut aller jusqu’à 100 ou 120 loups, nous le ferons », a-t-il garanti.

Enfin, il a exprimé un avis tranché sur les accords commerciaux internationaux. « Le Mercosur, je me suis positionné très tôt pour dire que ce n’était pas ratifiable », a-t-il affirmé, précisant même que la France ne signerait « jamais » cet accord. Il a en revanche défendu le Ceta, qu’il qualifie d’ « excellent » et pour lequel il n’a « encore entendu aucun vrai argument contradictoire ». « Ceux qui crient à l’envahissement de notre marché ont tort. En deux ans d’accord, seules quelques tonnes nous sont arrivées du Canada, issues uniquement des 36 fermes, sur 72 000 dans ce pays, qui se conforment à nos règles. »