Pour éviter la faillite, Abengoa lâche l’usine de bioéthanol de Lacq (64)
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Abengoa voit le bout du tunnel. Mis en pré-dépôt de bilan en novembre 2015, le groupe espagnol s'active depuis plusieurs mois pour sortir de l'impasse et éviter la faillite. Début novembre, le feu vert avait été donné par le tribunal de commerce de Séville pour son plan de restructuration.
On se rapproche donc d'une issue, qui intéresse au premier chef 24 coopératives du Sud-Ouest de la France. Maïsadour, Euralis, Vivadour ou encore Lur Berri… sont investies dans Oceol, organisme collecteur détenant 25 % de l'usine de biocarburant de Lacq (Pyrénées Atlantiques), les 75 % restant appartenant à Abengoa. Comme évoqué dès le mois de janvier, le salut du groupe espagnol passe par un resserrement de ses activités autour du conseil et de l'ingénierie. Les activités liées aux biocarburants sont ainsi laissées de côté.
L'usine béarnaise, qui collecte chaque année 520 000 à 540 000 tonnes de maïs pour la production de bioéthanol, attend maintenant son ou ses repreneurs. Fin février, des représentants d'Oceol interrogés par Référence-appro se voulaient rassurant malgré l'incertitude.