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Production d’aliments composés : la reprise en 2007

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La production d’aliments composés en décembre est en augmentation de 4 % par rapport à décembre 2006, indique Agreste conjoncture de mars. Cette progression est cependant plus modérée que celle des deux mois précédents. La demande en aliments pour les vaches laitières a continué à s’amplifier. Les tonnages pour les poulets et poules pondeuses se sont aussi accrus. Sur l’ensemble de l’année, la production est en augmentation de 5 % par rapport à 2006. Cette année de croissance fait suite à cinq années de diminution. Le tonnage de 2007 est proche de celui de 2003. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, la production de 2007 est en augmentation de près de 2 %. (…)J.-F.C.

Elle progresse de 15 % pour les aliments pour bovins et de 14 % pour les ovins-caprins. Le tonnage s’accroît pour les poulets (+ 4,5 %) et les palmipèdes (+ 8 %), alors qu’il baisse pour les dindes (- 17 %), les porcs (- 2 %) et les produits d’allaitement (- 19 %). Les prix des aliments composés mesurés par l’indice Ipampa s’élèvent en décembre de 24 % par rapport à l’année précédente. Le léger ralentissement du glissement annuel amorcé en novembre (+ 25 %) se poursuit en janvier (+ 22 %).

L'indice Ipaa qui mesure le prix d’un panier de matières premières entrant dans l’alimentation animale, s’élève en décembre de 55 % en glissement annuel. Il traduit une reprise des hausses de prix des céréales, après une baisse en octobre et novembre, et la continuation du renchérissement des tourteaux. L’indice poursuit sa progression en janvier et février.

Les incorporations de maïs dans les aliments composés restent en décembre à un niveau proche du mois précédent, soit 40 % de l’ensemble des incorporations de céréales. L’utilisation du maïs est favorisée par un prix plus avantageux et de bonnes disponibilités, dues à une bonne récolte et de fortes importations.

La part du sorgho dans les incorporations de céréales, de moindre importance, s’amplifie fortement, atteignant 6 %, alors qu’elle n’était que de 0,8 % en moyenne sur les cinq années précédentes. A l’inverse, les incorporations de blé tendre poursuivent leur chute, passant de 52 % de l’ensemble des céréales il y a un an, à 44 %. Les incorporations d’orge sont aussi affectées, avec 9 %, contre 16 % un an plus tôt.