Protéines végétales : innover sur le stockage
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Pour développer les protéines végétales, notamment destinées à l'alimentation humaine, l'interprofession des huiles et protéines végétales, Terres Univia entend travailler avec les organismes stockeurs. « Ils n'ont pas toujours la capacité à stocker ces cultures de niche. La logistique et le stockage sont un frein à leur développement », indique Laurent Rosso, directeur de Terres Univia (photo), qui tenait une conférence le 27 février au Salon de l'agriculture sur les perspectives de ces cultures. La structure réfléchit à la mise à disposition de systèmes de stockage de petites tailles, flexibles et mobiles. « L'expérimentation pourrait démarrer avec des OS du nord de la France », poursuit Laurent Rosso. Le développement de ces cultures suppose une évolution de toute la filière. « Nous travaillons sur des plans de transition dans les régions », poursuit le directeur de Terres Univia.
Pour répondre aux attentes des industries agro-alimentaires, Terres Univia compte faire la promotion de la culture de protéagineux made in France, tracée, durable, y compris avec les acteurs de l'agriculture biologique. Si le pois, le lupin, la féverole, les lentilles sont particulièrement mis en avant, l'interprofession souhaite développer une filière française de soja non OGM.
En 2017, 198 512 ha ont été cultivés en pois, 82 402 ha en féverole, 6 320 ha de lupin, 33 881 ha en lentille et 14 1659 ha en soja.