Récolte, semis, export… FranceAgriMer fait le point
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Le 11 octobre, lors du conseil spécialisé céréales, FranceAgriMer a fait le point sur les récoltes de maÏs. 15 % des surfaces ont été récoltés, contre 8 % l'an passé à la même date. Les premières tendances sont prometteuses, avec des chiffres « bons à très bons » pronostiqués pour 80 % des surfaces avec aucun facteur limitant significatif, à l'exception des sécheresses en Rhône-Alpes et Poitou-Charentes. les estimations de récolte de maïs grain s'élèvent à près de 12,6 Mt, pour une collecte prévisionnelle de 11,095 Mt. Les ventes vers l'Union européenne pourraient atteindre 4,8 Mt, et 150 000 t à destination des pays tiers. Olivia Le Lamer insiste sur le caractère très provisoire de ces prévisions. Concernant les semis de céréales d'hiver, le calendrier 2017 entre dans les standards : 8 % des blés et 14 % des orges sont déjà semés, principalement dans le Nord et l'Est, « dans de bonnes conditions. »
Chiffres à l'export, affinés
Olivia Le Lamer, chef de l'unité grandes cultures chez FranceAgriMer, a également fait le point sur les nouvelles prévisions pour la campagne commerciale 2017/18. En orges, les ventes sont ainsi anticipées à 3,3 Mt vers l'Union européenne. Le même chiffré est avancé pour les pays tiers : un chiffre revu à la baisse de 200 000 tonnes par rapport au mois dernier. « La demande n'est pas en cause, mais plutôt la révision à la baisse de la collecte prévisionnelle, qui réduit les volumes disponibles. »
Les ventes de blé tendre vers les pays de l'Union européenne sont quant à elles révisées à la hausse, à plus de 8 Mt, avec la Belgique, l'Espagne et le Portugal comme débouchés principaux. Les prévisions d'exportations de grains vers les pays tiers sont maintenues à 10,2 Mt. Les débouchés pour farine vers les pays tiers déclinent, « une tendance de fond qui se confirme », commente Olivia Le Lamer.
Pour le blé dur, dont la production dépasse les 2,1 Mt, FranceAgriMer estime que la France pourrait exporter plus 1,05 Mt vers l'Union européenne et 350 000 tonnes vers les pays tiers. L'utilisation de blé dur par les semouliers français, débouché stable depuis plusieurs années, est maintenue à un peu moins de 0,5 Mt.