Soufflet, de nouveaux départements conquis par le sorgho
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Le sorgho poursuit son implantation sur le territoire français. Dans les zones d’activités du collecteur Soufflet, dans les départements du Cher, la Nièvre et l’Yonne, des agriculteurs ont rejoint l’aventure, pour compenser notamment les difficultés en colza. Le groupe développe des outils pour accompagner les exploitants dans cette culture nouvelle.
Les surfaces de sorgho sont en constante augmentation. S’étendant sur 85 000 hectares en 2019, la culture devrait franchir la barre des 90 000 ha en 2020. Une dynamique qui se ressent dans les zones d’activité du groupe SOUFFLET. Dans le Cher, la Nièvre et l’Yonne, les difficultés connues en colza depuis deux ans ont poussé un nombre croissant d’agriculteurs à se tourner vers le sorgho. Les conditions sèches et le contrôle difficile des ravageurs ont en effet rendu l’implantation de la plante oléagineuse problématique.
« Une culture peu coûteuse et simple »
Le sorgho a été préféré au lin d’hiver en raison notamment de sa capacité à rompre le cycle des adventices, ses faibles besoins en eau et sa petite sensibilité aux ravageurs. « Le faible investissement en charges opérationnelles en fait une culture peu coûteuse et simple mais où tout se joue à l’implantation. Aucun investissement supplémentaire n’est utile pour le semis ou la récolte », précise-t-on chez Soufflet. Les semoirs monograines sécurisent néanmoins la levée.
Accompagner les agriculteurs sur le semis
La culture du sorgho demeure une découverte pour de nombreux agriculteurs. Pour les accompagner, Soufflet développe des outils afin de diffuser les bonnes pratiques, en particulier sur la maîtrise des dates de semis, plus tardives, et le désherbage estival. Le sorgho se récoltant à l’automne, en parallèle d’autres productions, Soufflet a spécialisé certains de ses sites sécheurs pour éviter les sites mixtes. L’essentiel du sorgho produit aujourd’hui par le groupe est destiné à l’alimentation animale.